La Rampe Tio

Patapim Patapam

L’occitan affectionne ces expressions, souvent doublées et prononcées avec des gestes pour les renforcer.

Patapim Patapam, c’est une formule pour dire qu’il se produit soudain un événement spectaculaire. En s’inspirant du conte Jean-sans-peur et en réunissant les personnages de la peur dans la culture populaire occitane, Jean-Louis Blénet nous livre les clés pour rire de nos petites (ou grandes) frayeurs…

L’histoire

Tout commence par un jeu avec les Peurs qui se promènent un peu partout et qui arrivent dès qu’on leur demande d’effrayer un enfant. La Romeca est convoquée avec une chanson et va immédiatement aller vérifier dans le public s’il y a des enfants haïssables à attraper…

Une fois la Romeca chassée, c’est la Peur Noire qui vient nous titiller (en occitan la grande peur est noire car elle noircit la vie). Ce conte prend la forme d’une moralité : la Peur Noire peut changer le bien en mal. C’est ainsi qu’un homme qui a le bonheur de trouver un trésor est pris par
la peur de se le faire voler… Cette peur va le rendre fou.

Enfin, ce sont les aventures de Sens Paur qui nous sont contées, une fille qui n’avait peur de rien, pas plus de la Romeca que des fantômes ou des serpents. Devenue grande, elle décide de parcourir le monde à la recherche de la peur et parvient jusqu’à son château. Mais même les diables de la Peur n’arrivent pas à l’effrayer. C’est finalement en rentrant chez elle qu’elle trouvera la peur d’une façon totalement inattendue.

Jouer avec la peur

La peur est un sujet délicat pour un spectacle jeune public. Patapim Patapam fait donc le choix d’un jeu où l’on se moque des peurs pour désamorcer la panique que la force suggestive du théâtre pourrait créer. Notre théâtre tente ainsi d’enchanter l’imaginaire des enfants…

Distribution

Ecriture, mise en scène : Jean-Louis Blénet
Comédiens : Jean-Louis Blénet, Anna Wasniowska
Costumes : Audrey Azaïs
Lumière : Bruno Matalon
Décors : « Franck & Co »